Étrange intérieur
À l’intérieur de ma chambre
à l’intérieur de ma tête.
Ce sont les rues surpeuplées de Pondicherry, désertées.
Le ciel pollué de Delhi, doucement soufflé.
Les temples bondés, délaissés.
Les foules de pèlerins soudainement, évaporées.
À l’intérieur de ma tête, mes pensées
entassées
comme les villageois
dans leur maison en terre,
ne peuvent s’échapper.
Elles s’agitent face
au
vide.
Tentant en vain de le combler.
Le vide habite les rues de Pondicherry,
Le vide habite ma chambre
Le vide habite ma tête.
Vide précieux qu’on avait recouvert
d’un constant quelque chose.
